▫ Modifier un comportement ▫ Augmenter le temps de concentration ▫ Augmenter la motivation
Pour qui
▫ Enfant présentant des difficultés de concentration ▫ Enfant présentant des comportements problèmes
Quelle motivation
L’économie de jetons permet à l’enfant d’obtenir une activité appréciée. L’activité visée, lecture, écoute de musique, sortie, jeux de société… doit être proportionnelle à l’effort que l’enfant devra produire. Ni trop, Ni trop peu.
La conséquence est toujours positive (pas de punition) et choisie par l’enfant et le parent.
NB, ▫ Le parent doit être vigilant à être juste ▫ On ne peut travailler qu’un seul comportement à la fois
L’orthographe reste le point fragile du dyslexique/dysorthographique tout au long de sa vie (très rares sont les dyslexiques qui n’ont pas de difficultés orthographiques). Une approche adaptée au niveau de la quantité (peu de mots, mais bien ancrés) et de la méthode de mise en mémoire dès le début de l’apprentissage permettra de créer des bases solides.
Notice d’utilisation :
Cette méthode atypique de mémorisation de l’orthographe des mots peut permettre à un enfant dyslexique/dysorthographique de prendre le contrôle de l’apprentissage de son vocabulaire. Dans un premier temps, l’enfant analyse le mot pour découvrir la difficulté liée à celui-ci. Il se demande ce qui risque de lui poser un problème dans ce mot. Il identifie ainsi la ou les difficultés propres à son mode d’apprentissage (métacognition). Ensuite il passe par une représentation de la signification du mot (travail sur le sens). En créant une image de cette signification, qu’il va dessiner (mémoire kinesthésique), il réalise un ancrage sur lequel il peut mettre en évidence la difficulté orthographique du mot en question.
Variante :
Une méthode qui va dans leur sens :
Les enfants dyslexiques sont très créatifs et adhèrent facilement à ce type d’exercice, qui peut représenter, pour eux, une activité liée au dessin, matière qu’ils apprécient plus que le français .Il faut que ces dessins viennent de l’enfant lui-même. La personne qui l’accompagne ne doit pas intervenir. Il doit créer les liens qui sont les siens et qui lui seront utiles. Ces dessins peuvent être faits, si la maîtresse l’autorise, directement dans le cahier de vocabulaire de l’enfant. Il a ainsi tout à la même place, ce qui lui évite de se disperser.
Réalisation d’une élève de Neuchâtel :
Témoignage de MJ pour les enseignants:
N’ayez pas peur de diminuer le nombre de mots au début de l’apprentissage du vocabulaire. Je constate depuis des années dans ma classe que peu de mots, mais bien ancrés, améliorent petit à petit le fonctionnement du cerveau par rapport à l’écrit. L’ancrage des mots se fait de plus en plus facilement, jusqu’au jour où l’enfant peut apprendre ses mots et ses phrases sans support.
Référence proposée par SDM Logopédiste :
L’Orthographe Illustrée, de S.Valdois, M.-P. de Partz, X. Seron e t M. Hulin, Ed.: Ortho Edition. Cet ouvrage présente la méthode appelée « visuo-sémantique » ou « orthographe illustrée ». Il contient une base de 200 mots, avec dessins incorporés, parmi lesquels 70 homophones.